Janine Sauldubois-Pelier est la
fille aînée du peintre montbéliardais Henri Sauldubois. Au fil du temps, sa
sœur Andrée et elle ont vu les murs de la maison familiale se couvrir des
peintures qu’il produisait pour son plaisir personnel. Aujourd’hui, elle veut
rendre hommage à son père, à travers ses œuvres. Une partie concerne les
différents lieux de la ville de Montbéliard, tout au long de son évolution
entre 1920 et 1980.
Elle nous convie à une visite
d’un Montbéliard étonnant, dont nous n’avons plus idée aujourd’hui.
Laurence Pélier-Meunier est la
fille de Janine. Elle a eu la chance d’être la petite-fille d’Henri qui lui a
transmis son amour du beau et une certaine façon de regarder ce qui l’entoure,
tout en émotion. C’est avec un grand plaisir et une grande reconnaissance
qu’elle est venue en appui de sa mère pour coécrire cet ouvrage.
Henri Sauldubois a parcouru les
trois-quarts du XXe siècle, très amoureux de sa ville natale de
Montbéliard.
Après des études aux Arts
Décoratifs de Paris, il s’attache à peindre les monuments et lieux pittoresques
de la Cité des Princes.
Ami de l’érudit Emile Blazer et
des peintres montbéliardais Paul Bruet et Guilio Vittini, il a fixé dans son
œuvre des scènes qui ont disparu depuis.
C’est ainsi qu’actuellement, il nous
est possible de visiter Montbéliard autrement. A travers son regard et sur ses
pas, découvrons combien Montbéliard était différent de ce que nous en
connaissons de nos jours. Montbéliard, ex-Venise de
Bourgogne-Franche-Comté ?