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HENRI SAULDUBOIS
Peintre montbéliardais    1898-1981

François VIETTE
(1843-1894)

ECOLE PRATIQUE DE MONTBELIARD

Années 1970 sur les
rives du Doubs






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François Jules Viette créateur ecole pratique Montbeliard
Ecole pratique Montbéliard
François Jules Viette 1843- 1894
Créateur de l'école pratique de Montbéliard en 1890
Le batiment de l'Ecole Pratique arrosé par la Lizaine qui ne sera recouverte qu'au siècle suivant

Les circonstances de sa création sont assez singulières. En 1880, le Pays de Montbéliard avait, par souscription publique, édifié une Ecole Normale destinée à former des instituteurs protestants. Après la loi de laïcisation de 1886, le Ministre de l'instruction Publique prescrivit la fusion des Ecoles Normales de Besançon et de Montbéliard. Le Conseil Général du Doubs, appelé à se prononcer, décida le maintien de l'Ecole Normale du chef-lieu et vota une somme de 50.000 francs pour la fondation à Montbéliard d'une école dont la nature restait à déterminer.

Sur les conseils de François Viette, député de l'arrondissement, la Ville, dont Louis Pardonnet était Maire, accepta la décision du Conseil Général. Viette publia alors une brochure documentée en faveur de l'enseignement professionnel. Il n'eut pas de peine à gagner à sa cause un pays dont le sens industriel et commercial était si développé. En 1890, les industriels du Pays, consultés, estimèrent qu'une école d'apprentissage ne pouvait manquer d'intéresser toute la région et après de nombreuses interventions auprès du Ministre de l'Instruction Publique, une école régionale d'Enseignement Primaire Supérieur et Professionnel fut créée par arrêté en date du 12 septembre 1890.

Il appartint au premier directeur, M. Antoine Bonnet, venu de Voiron, et nommé en avril 1891, d'organiser le nouvel établissement.

L'année de la création de l'école pratique, Peugeot livrait à un client son premier véhicule, un tricycle à vapeur. Quoi de plus logique que d'y voir se développer des sections de mécaniciens, ajusteurs, fraiseurs, forgerons, etc.Dix ans plus tard, on les retrouve, ces élèves, sur le marché de l'emploi. Un marché où la fabrication et la vente des voitures prendront de plus en plus d'importance au fil des années. Une période bouillonnante d'idées, où les passionnés de mécaniques auront tout loisir d'exploiter leurs aptitudes.

Une bonne partie des diplômés de l'école pratique se retrouve tout naturellement embauchés par Peugeot. Ils n'y resteront pas tous. Certains s'en iront dans des pays plus ou moins lointains comme chauffeurs des véhicules de luxe vendus aux grands de l'époque. D'autres sont devenus champions dans les courses de «voitures sans chevaux ». D'autres encore participeront à la grande aventure du ciel. C'est le cas de Mathis qui a créé la première ligne aéropostale américaine.

Ajustage ecole pratique de Montbéliard
Ecole pratique Montbeliard, atelier machines
Atelier d'ajustage vers 1920
Atelier des machines vers 1920

Suivant les programmes officiels, dont la scolarité était de trois, an; l'Ecole recevait les enfants de 12 ans au moins et possédant le certificat d'études primaires, et de 17 ans au plus au moment de la rentrée des classes. Les candidats non pourvus du certificat n'étaient admis qu'à partir de 13 ans et après examen. L'Etablissement formait surtout des ajusteurs-mécaniciens complets, puis, successivement, des tourneurs, fraiseurs, forgerons, modeleurs et ébénistes. A la fin de la troisième année d'études, les élèves concouraient pour l’obtention du Certificat d'Etudes Pratiques Industrielles.

Au début, on se heurta à des difficultés; les familles ne comprenaient pas toujours l'utilité de l'apprentissage scolaire; certains élèves, qui quittaient prématurément l'école pour l’atelier, pouvaient parfois porter atteinte au bon renom de l'établissement. Mais celui-ci put compter sur de puissantes protections. Dès les premières années, Le Directeur, avec l'assentiment de "Administration municipale, avait créé une Société d'Encouragement à l'Enseignement Technique qui apportait une aide financière précieuse.

Vigoureusement soutenue par Viette qui, tantôt présidait la distribution solennelle des prix, tantôt recevait directeur, professeurs et élèves dans sa paisible résidence de Blamont, l'Ecole, «sa fille adoptive », comme son protecteur se plaisait à l'appeler, grandit rapidement dans l'estime publique. Le Maire Pardonnet lui prodiguait tous ses soins.

Professeurs école pratique de Montbéliard 1908 Mr Dailloux , directeur école pratique de Montbéliard en 1908
Les professeurs en 1908
Gabriel Dailloux, directeur de l'Ecole Pratique de 1897 à 1923

Ausagnier prof ecole pratique Montbéliard Bonnotaux prof ecole pratique Montbeliard
Cordier prof menuiserie Ecole pratique de Montbéliard
Roux prof Ecole pratique Montbéliard
Aurasnier
Bonnotaux
Cordier
Roux


Promotion 1911 ecole pratique de Montbeliard avec Henri Sauldubois
Henri Sauldubois est juste au dessus du directeur Gabriel Dailloux
Tryptique d'Henri Sauldubois pour le 50 ans de l'Ecole pratique de Montbéliard  Les enfants Sauldubois devant le tryptique de l'Ecole Pratique de Montbéliard en 1946
Henri Sauldubois a réalisé ce tryptique pour la fête du cinquantième anniversaire de l'école.  Ses deux filles, Andrée et Janine posent devant son oeuvre

Quelques hommes illustres sortis de l'Ecole Pratique de Montbéliard :

  Georges Mathis: 10 avril 1912: première liaison postale aérienne aux USA entre La Nouvelle Orléans et Baton Rouge
  Adolphe Kegresse : 1879-1943, invente la propulsion de véhicule par chenilles souples. Son premier client est le tsar de Russie  en 1916.
        Il travaille ensuite avec André Citroën qui utilisera ce type de véhicule pour les croisière jaune et noire. Il ira avec lui en Amérique en mars 1923.
   Jules Goux : 1885- 1965, Entré à 18 ans chez Automobiles Peugeot. Il est coureur sur moto, puis sur voiture pour la marque Peugeot.
       En 1913, il remporte les 500 miles d'Indianapolis

 


Sauf exeption, la totalité des documents présentés sur cette page sont proprièté de l'Association des Anciens Eleves de l'Enseignement Technique de Montbéliard.
Michel Bissoli , Sainte Marie le 04/01/2014

Henry Sauldubois : 24 septembre 1898-28 avril 1981 : tout simplement montbéliardais / (Janine et Michel Pélier). - Bart 25420 Déposé 2001. - 61 p. : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm.
Titre de couv. : "H. Sauldubois, peintre témoin de son temps". - DL 01-23669 (D4). - 920 (Br.) : 150 F.
Sauldubois, Henry (1898-1981) -- Biographie
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Mise à jour: 26 10 2019

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