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HENRI SAULDUBOIS
Peintre montbéliardais    1898-1981

Années 1920 avec Kysi
GUERRE 14-18 

Années 1970 sur les
rives du Doubs






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En 1916, il est donc étudiant à Paris, il a tout juste 18 ans. C'est alors qu'il interrompt ses études pour s'engager, le 21 décembre à Belfort. Beaucoup de ses camarades et jeunes gens de son âge font de même. Ils étaient surnommés : "les Bleuets". La liste de sa classe, la classe 18, mentionne 22 engagés volontaires.  

Henri Sauldubois classe 1918
Livret militaire et gourmette d'identification 

Pendant ces années dures et terribles, son coup de crayon et son esprit d'observation ne sont pas pour autant en sommeil. De cette période, ses carnets nous livrent de nombreux dessins et aquarelles montrant l'horreur des campagnes labourées par les obus, la dévastation, les ruines et aussi l'état d'esprit des "Poilus" , leur attente du courrier et les réflexions de ceux de l'arrière, entendues à l'occasion d'une permission. Soldat, il vit profondément cela et, comme d'autres, à chaque fin de permission, l'arrachement à l'affection de la famille, aux amis retrouvés, pour repartir au front, à l'enfer !             

Avant de monter en ligne, les jeunes engagés suivent un entraînement. Pour lui, ce sera au fort du Mont-Boron, près de Nice. Il y retrouve d'ailleurs des "pays", Bainier de Ste Marie, Dunzer…

            
Mieux que de les narrer, je préfère transcrire ses états de service :             

- Engagé volontaire le 21 décembre 1916 à Belfort. 
            Classe de recrutement 1918 dont la devise était :   "Vaincre ou Mourir"

- Du 21 décembre 1916 au 24 juin 1917 au 7ème régiment  d'artillerie à Nice : voir ses croquis
- Du 25 juin 1917 au 14 septembre 1917 au 83ème R.A.L.  :
voir ses croquis
            - Camp d'instruction d'Hoéricourt, près de Saint-Dizier:

- Puis en renfort au 84ème R.A.L, 6ème groupe, 12ème batterie avec le lieutenant Janvier  
            - Au front en octobre 1917, secteur de l'Yser-Belgique 
:
voir ses croquis
               - Avril 1918 : la Somme, secteur d'Amiens, puis l'Oise, la Champagne, les Ardennes : voir ses croquis

        
C'est en tant que mitrailleur, dans l'artillerie, qu'il fait campagne et c'est au cours d'une attaque de l'ennemi qu'il subit les méfaits du terrible gaz ypérite.

Et puis le 11 novembre 1918, le caporal Pierre Sellier (né à Beaucourt) sonne le cessez le feu sur la côte 232 à Rocquigny (Aisne). C'est alors le retour, la joie de retrouver les siens, mais aussi la tristesse en évoquant les compagnons qui ne reviendront plus : Henri Bourlier, Georges Goguey et tant d'autres !


Henry Sauldubois : 24 septembre 1898-28 avril 1981 : tout simplement montbéliardais / (Janine et Michel Pélier). - Bart 25420 Déposé 2001. - 61 p. : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm.
Titre de couv. : "H. Sauldubois, peintre témoin de son temps". - DL 01-23669 (D4). - 920 (Br.) : 150 F.
Sauldubois, Henry (1898-1981) -- Biographie
BN 02686124   01-48063

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Mise à jour: 26 10 2019

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